Isolés en tant que motifs

Mise en scène, lecture Denis Cointe // Percussion Didier Lasserre //
Voix alto Laurent Cerciat // Sons diffusés Loïc Lachaize
Poème de Jean-Christophe Bailly BLANC SUR NOIR

« Ici est racontée une histoire, c'est un plan de cinéma – un homme qui traverse un pont et atteint l'autre rive. Conte d'hiver qui est un hommage ou un adieu à ceux qui n'ont pu le franchir et qui se sont jetés dans l'eau. Leurs noms figurent. Il neige (blanc) et il fait nuit (noir). La neige fond, ce que les mots ne savent pas faire aussi bien, et pourtant on a vraiment souhaité ici qu'ils soient eux aussi des flocons. » Jean-Christophe Bailly

Le public est invité à prendre place auprès des quatre interprètes qui tentent d'ouvrir un espace d'évocations, nourri de présences et d'absences, de traces, de durées. Il est convié à l'expérience d'un déploiement plastique et sonore du poème. Ici sera tenté la mise en jeu, la mise en situation du souvenir, dans l'acte du langage lu, de quelques bâtons mêlés de caisse claire, d'une rumeur, d'une cloche, d'un sinus. Dans un lointain écho aux fantômes du poème (Lenz, Walser, Rosa Luxembourg, Celan, Szondi), Laurent Cerciat chante, par bribes, un poème de Goethe Gesang der Geister über den Wassern avec une mise en musique de Schubert.

Résidence MÉCA/OARA du 15 au 25 mars 2021
Présentation publique les 25,26 et 27 mars 2021 dans le cadre de l'Escale du livre de Bordeaux
Création : 27 janvier 2022 Festival 30/30

Production : Translation // Coproduction : Escale du livre
Soutiens : OARA, DRAC Nouvelle-Aquitaine, Iddac Festival 30/30, Glob Théâtre